Celle-ci, dégotée dans un magazine scientifique - ce genre de magazine étaient couverts de publicités - invite les hommes à surveiller leurs femmes, véritables paniers percés, comme chacun sait, qui ne connaissent pas la valeur de l'argent durement gagné au travail.
Voici une traduction du début :
« Je me demande souvent si ma femme a bien conscience de la valeur de l'argent... Quand elle sort faire ses achats, elle revient souvent les poches vides. Ce n'est pas que je me plaigne, loin de là, me femme est formidable et tient très bien sa maison mais honnêtement, je ne crois pas qu'elle ait pris conscience que l'argent file entre ses doigts. Je me demande souvent : que se passerait-il si je n'avais pas pris la peine de mettre de l'argent de côté ? Que se passerait-il pour ma femme et mes enfants s'il m'arrivait quelque chose ? Un jour, j'ai parlé de ces inquiétudes à un ami. Il m'a écouté, à posé des questions, et voici ce qu'il m'a dit... »
Ce qu'il a dit tient en quelques mots, pas de suspens : « Prends donc une bonne assurance vie ! ». Bla bla. Le propos, non seulement insultant, appuie un stéréotype féroce à l'époque que les femmes sont incapables de gérer leur argent, et donc d'être autonome. Il sous-tend largement qu'un sexe est supérieur à l'autre en matière d'intelligence.
C'est ce qu'on peut appeler aujourd'hui une informertial. Sous couvert de discours servi par un professionnel, seul la vente du produit importe.
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