Je sais que des solutions existent car, comme le sujet m'intéresse, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec des curés, des bonnes du curé (pour faire court), des paroissiens, ou autres.
La première des solutions est de laisser les clefs à une personne habitant dans le quartier de l'église, prête à se déplacer pour ouvrir la porte, à des horaires indiqués sur un papier clairement lisible, proche du numéro de téléphone à appeler.
La deuxième consiste à faire appel à des bénévoles qui viendraient soit ouvrir l'église le matin et la fermer en fin d'après-midi (si l'on a peur des squats), soit qui se relaieraient pour accueillir les visiteurs (si ce sont les vols que l'on craint). Les paroisses qui ont fait ce choix ont trouvé plus de bénévoles qu'ils ne l'espéraient.
La troisième solution, je l'ai vue également avec grand plaisir, est de donner une compensation financière à des personnes dans une situation momentanément difficile pour venir ouvrir et surveiller discrètement le bâtiment ; compensation offerte alors par la municipalité.
Je sais qu'avec la quatrième solution, tout le monde ne sera pas d'accord mais je m'y risque ; nous l'appelerons la solution secrète. Il s'agit d'accepter qu'il puisse y avoir un vol une fois de temps en temps (c'est très rare), sans forcément arriver à la conclusion qu'il faut tout boucler.
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