La maison aux oiseaux, 11 rue Alexandre Cabanel, Paris

22 mai 2019

On croisement du Boulevard Gambetta et de la rue Alexandre Cabanel, au pied de la station de métro Cambronne, on trouve un immeuble bien singulier. Pas à première vue, non. Au premier regard, on a affaire à un immeuble Art Déco bien sympathique mais assez simple formellement. Alors où se trouvent ses particularités ? Dans ses oiseaux...

L'Architecture

Une forme donc assez simple pour cet immeuble qui alterne la brique et le béton. Huit étages, tout de même, plus un neuvième sous les toits, avec fenêtres de toit pour les gens de maisons, ce qui en fait une structure plutôt imposante. Un angle couopé, deux bow-windows intégraux, sur six étages, ce qui est également impressionnant.

L'immeuble est signé de l'architecte E. Balleycuier et date de 1933. La date est intéressante car à première vue, on aurait pu le croire plus vieux, à cause, notamment des balcons en pierre et des corbeaux. Nous ne parlons pas ici des oiseaux mais des structures sur lesquelles reposent les balcons.

Les bas-reliefs

Si l'on regarde distraitement la frise en bas-relief située entre les deux premiers étages, on perçoit des motifs végétaux entremêlés en grand nombre.

Mais en rentrant dans le détail, on remarque qu'à intervalles réguliers, le sculpteur M. Rondest a placé dans les arbres des oiseaux tous différents, colibri, corneille, moineau, mésange... peuplent ce décor de pierre, sur ses deux façades sur rue. Ces volatiles rendent cette construction bien singulière et elle mérite bien le nom de « Maison aux oiseaux » (non officiel).