Pour décrire l'architecture de l'intérieure de Saint-Léon, on pourrait se poser la question dans ce sens : Qu'a fait l'architecte pour que l'on n'ait pas affaire à une église néo-gothique, aux voûtes en arc légèrement brisé, comme on les faisait au milieu du XIXème siècle ?
Pour commencer, pas grand chose, il faut être honnête mais en rentrant un peu dans le détail, on peut remarquer la forme et le motif du chapiteau, qui n'est d'ailleurs plus vraiment le couronnement de la colonne mais plus la base de la voûte en béton. Le revêtement en mosaïque jaune et or dans des colonnes de la nef est tout à fait moderne. On remarque aussi, comme dans nombre de réalisations à bas coût de l'époque, l'utilisation de plusieurs types de brique, aidant à rompre la monotonie de l'ensemble. La ferronnerie des garde-corps de l'étage, dans le chœur, de Raymond Subes sont purement Art Déco.
La mosaïque, de style peu défini, est d'Auguste Labouret.
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