À la sortie de la guerre, la ville de Saint-Quentin est détruite ou inhabitable à 80%. Un plan de d'extension et d'embellisement s'amorce dès 1919, dessiné par Paul Bigot. Certaines constructions sont reproduites à l'identique, d'autres sont un style éclectique qui ne fera pas couler beaucoup d'encre, d'autres encore adoptent un régionalisme à la mode depuis 1900.
Nous avions déjà eu l'occasion de nous poser la question à propos de la
reconstruction de Béthune, dans le Pas-de-Calais : de quel régionalisme parle-t-on ? Lorsque l'on parle de revenir ou de s'inspirer d'un style traditionnel, on fait forcément des choix. C'est ce qui s'est passé inévitablement à Saint-Quentin également, où, comme à Béthune, on a largement utilisé le pignon flamand, qui n'avait pourtant rien de régional dans l'Aisne.
Voyons plusieurs exemples où l'Art Déco se mêle à ce que l'on pourrait nommer les prétentions régionalistes.
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